L’éducation est un pilier fondamental de notre société, et pourtant, elle n’est pas à l’abri des controverses. L’une d’elles concerne actuellement les classes préparatoires, ces formations d’excellence qui préparent aux grandes écoles. Jugées trop élitistes par certains, elles sont aujourd’hui menacées de fermeture.
Cette perspective suscite une vive émotion dans le monde de l’éducation. Quels sont les enjeux derrière cette menace ? Comment réagissent les principaux concernés ? Cet article se propose d’explorer ces questions brûlantes, au cœur des débats sur l’égalité des chances et la démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur.
La France en déclin dans le classement PISA : l’immigration extra-européenne pointée du doigt
Le dernier classement PISA de l’OCDE a mis en lumière une baisse notable du niveau scolaire français, avec une 26e place en mathématiques et une 29e en compréhension écrite. Cette régression a suscité des interrogations sur un possible lien avec l’immigration d’origine extra-européenne. L’OCDE elle-même a évoqué la diversité croissante de la population comme facteur explicatif de la chute spectaculaire de la Finlande dans ce même classement.
Menace de fermeture des classes préparatoires à Paris : étudiants et enseignants se mobilisent
En parallèle du déclin scolaire français, une autre inquiétude émerge : la possible fermeture de quatre Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) à Paris pour la rentrée 2024. Le rectorat de Paris a annoncé cette décision le 13 novembre dernier, suscitant l’indignation d’étudiants et d’enseignants.
Ces derniers ont manifesté leur mécontentement devant le ministère de l’Éducation nationale le 6 décembre, demandant l’annulation de ces suppressions. Par ailleurs, une pétition intitulée « Ces petites prépas qu’on abat » a été lancée et a déjà recueilli près de 10 000 signatures.
Les classes préparatoires littéraires : un système élitiste ou une opportunité pour tous ?
Alors que les raisons de ces suppressions restent floues, certains avancent l’argument d’un effectif insuffisant et d’une accusation d’élitisme. Les classes préparatoires littéraires, qui ont connu une hausse significative des candidatures entre 2017 et 2023, sont souvent perçues comme coûteuses et réservées à une élite.
Pourtant, contrairement aux idées reçues, elles sont gratuites et accessibles à tous les bacheliers, indépendamment de leur origine sociale. Le recrutement se base uniquement sur les résultats scolaires, déconstruisant ainsi le mythe d’un système fermé et inaccessible.
