La fermeture des classes préparatoires est un sujet qui suscite de vives réactions. Face à cette situation, une manifestation est prévue le lundi 15 janvier pour exprimer le mécontentement et l’inquiétude de nombreux étudiants et enseignants.
Cet article se propose d’explorer les raisons de ce mouvement de protestation, ainsi que les enjeux liés à la préservation de ces filières d’excellence. Restez connecté pour comprendre pourquoi cette date pourrait marquer un tournant dans l’histoire de l’éducation en France.
Conflit en cours entre les CPGE et le Rectorat de Paris : une autre classe à Rennes menacée
La tension monte entre les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) et le Rectorat de Paris, avec une nouvelle menace pesant sur une classe à Rennes. Cette situation s’ajoute à la programmation de la fermeture de quatre prépas parisiennes pour la rentrée 2024, annoncée fin novembre.
Les soutiens aux classes touchées se multiplient, avec une manifestation prévue à Paris le lundi 15 janvier. La conférence des classes préparatoires, associée à trois syndicats (SNALC, SNES-FSU et SNFOLC), appelle à cette mobilisation nationale.
Appel à une mobilisation nationale contre la fermeture des classes préparatoires
La conférence des classes préparatoires, en collaboration avec les syndicats SNALC, SNES-FSU et SNFOLC, a lancé un appel à manifester le lundi 15 janvier à Paris. Cette manifestation vise à soutenir les classes préparatoires menacées de fermeture.
Professeurs, étudiants et anciens élèves de toutes les académies sont invités à se joindre au mouvement pour contrecarrer ces projets de fermeture. Le rectorat justifie ces fermetures par des places non pourvues, un argument contesté par les syndicats qui craignent que cela ne conduise à d’autres fermetures en région.
Les conséquences potentielles de la fermeture des CPGE
Arnaud Jacobin, représentant CPGE au SNFOLC75, exprime ses inquiétudes quant à l’impact de ces fermetures sur le maillage territorial. Il défend l’idée que les CPGE offrent une opportunité d’éducation équitable pour tous les bacheliers, indépendamment de leur milieu socio-économique.
Par ailleurs, deux nouvelles prépas destinées aux lycéens professionnels sont envisagées comme compensation à la fermeture des quatre CPGE parisiennes. Cependant, cette proposition est critiquée par les syndicats et associations qui y voient une déstabilisation du système et une remise en cause du modèle des CPGE économiques, commerciales, scientifiques et littéraires.