Dans un contexte où la voix des jeunes est de plus en plus importante, une nouvelle alliance syndicale lycéenne vient de voir le jour. Cette union historique entre les principaux syndicats lycéens majeurs marque un tournant décisif dans le paysage syndical français.
L’objectif ? Faire entendre leurs revendications communes et peser davantage dans les débats nationaux. Découvrez comment cette Union Syndicale Lycéenne pourrait changer la donne pour les lycéens français et pourquoi elle représente un moment clé dans l’histoire du mouvement syndical lycéen.
Naissance de l’Union Syndicale Lycéenne : une fusion pour renforcer le combat des lycéens
L’Union Syndicale Lycéenne (USL) voit le jour suite à la fusion de huit fédérations syndicales. La Voix Lycéenne, la FIDL, l’Union pirate lycéenne, le MNL, l’ULF, l’IEL syndicat, la CSTE et AEB lycée se sont unies pour défendre avec plus de force les droits des lycéens.
Cette nouvelle entité rassemble 3.500 militants et couvre près de 60 % des départements français. Elle se positionne comme « progressiste, antifasciste, antiraciste, anticapitaliste, féministe, en faveur des droits LGBTQIA+, universaliste et solidaire ». Parmi ses revendications principales figurent la fin de Parcoursup, la lutte contre le SNU obligatoire ou encore la création de cellules VSS dans les lycées.
Les principes et revendications de l’USL
L’USL se définit par ses valeurs progressistes, antifascistes, antiracistes, anticapitalistes et féministes. Elle milite pour une éducation plus juste et inclusive, en s’opposant à des dispositifs tels que Parcoursup et le SNU obligatoire.
L’USL prône également la mise en place de cellules VSS dans les lycées pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. En matière d’environnement, elle réclame une alimentation bio et locale dans les cantines scolaires ainsi qu’une rénovation thermique des établissements pour contribuer à la lutte contre le changement climatique.
Organisation et plan d’action de l’USL
Lors de sa présentation, l’USL a mis en place un bureau provisoire, dont le bureau définitif sera élu lors du premier congrès début décembre. Les fédérations locales auront une marge de manœuvre pour s’adapter aux spécificités territoriales.
L’USL prévoit également un calendrier d’actions sur divers sujets tout au long de l’année, allant de la précarité à l’écoanxiété, en passant par les problèmes de transport ou les violences policières.