Dans un monde où les problèmes de santé mentale chez les jeunes sont en constante augmentation, il est essentiel de trouver des solutions innovantes pour y faire face. Cet article met en lumière comment des étudiants engagés développent leur empathie afin de contribuer au bien-être de leurs pairs.
Ils utilisent des méthodes créatives et efficaces pour comprendre et répondre aux besoins émotionnels des autres, contribuant ainsi à créer un environnement plus sain et plus solidaire. Découvrez comment ces jeunes acteurs du changement font une différence significative dans le domaine de la santé mentale.
Les initiatives universitaires et associatives pour la santé mentale des étudiants
Face à l’impact de la crise sanitaire sur la santé mentale des étudiants, universités et associations ont mis en place diverses initiatives. Ces mesures visent à soutenir les jeunes dans cette période difficile, marquée par l’isolement et le stress. Parmi ces actions, le rôle des « étudiants relais » est primordial. Ils constituent un maillon essentiel du dispositif d’aide, offrant une écoute attentive et un soutien aux étudiants en détresse.
La formation et le rôle des étudiants relais
Les étudiants relais sont formés pour écouter et aider leurs pairs sur diverses problématiques. Leur formation, souvent dispensée par des professionnels de la santé mentale, les prépare à intervenir sur des sujets tels que la précarité, la dépression, l’orientation ou encore les peines de cœur.
À l’université de Lille et celle de Strasbourg, ils collaborent avec la psychiatre du CAMUS. Ils apprennent également à maintenir une distance émotionnelle pour éviter le burn-out, grâce à des formations spécifiques comme celle des premiers secours en santé mentale (PSSM).
Témoignages et impacts de ces initiatives sur la vie étudiante
Marion, étudiante en pharmacie à Lille, témoigne de l’utilité de cette formation pour aborder des situations difficiles sans être intrusif. Le dispositif est apprécié par les étudiants car il facilite la demande d’aide grâce à une relation d’égal à égal.
À Strasbourg, les étudiants relais se réunissent toutes les deux semaines avec la psychiatre du CAMUS, créant une forte cohésion au sein du groupe et permettant un suivi régulier des sollicitations reçues.