Dans un contexte où l’éducation et la formation sont de plus en plus valorisées, une révélation choc vient ébranler le monde des études en alternance. Plusieurs écoles seraient impliquées dans une pratique illégale : l’imposition de frais d’inscription aux alternants.
Cette information, qui soulève de nombreuses questions sur l’éthique et la légalité des pratiques au sein des institutions éducatives, mérite que nous y prêtions attention. Dans cet article, nous allons explorer cette problématique, ses implications et les recours possibles pour les étudiants concernés. Restez avec nous pour découvrir ce scandale qui secoue le monde de l’éducation.
L’augmentation du nombre d’apprentis en France suite à la réforme de 2018
Depuis la réforme de l’apprentissage en 2018, le nombre d’apprentis en France a connu une forte hausse, atteignant aujourd’hui près de 980.000 individus. Cette réforme a notamment permis une libéralisation du secteur, facilitant ainsi l’ouverture des Centres de Formation des Apprentis (CFA). Cependant, malgré l’obligation légale de gratuité de formation pour les apprentis, certaines écoles continuent d’imposer illégalement des frais d’inscription.
Le cas d’Emma : une illustration des frais d’inscription illégaux
Emma, 21 ans, aspirante à une carrière dans le commerce international, a été confrontée à cette pratique illégale. Après avoir réussi le concours d’admission en master d’une grande école de commerce, elle a choisi l’alternance pour éviter les coûts exorbitants de la formation initiale.
Cependant, malgré la gratuité légale de sa formation, Emma s’est vu demander un acompte de 800 euros pour confirmer son admission. Des établissements tels que ceux du groupe Galileo Global Education et l’Inseec Business School sont également connus pour imposer ces frais illégaux.
La lutte contre les abus et la position du ministère du Travail et de l’Emploi
Face à ces pratiques illégales, des étudiants comme Emma et des associations telles que l’Association nationale des apprentis (Anaf) se mobilisent pour récupérer les frais indûment perçus. Le ministère du Travail et de l’Emploi confirme l’illégalité de tout reste à charge imposé aux apprentis, tout en restant ouvert à la facturation de frais d’inscription « raisonnables ». Il encourage également les apprentis à signaler toute pratique suspecte auprès de la préfecture, pouvant entraîner une médiation ou un contrôle.