Dans un contexte de tensions internationales croissantes, la capitale française a été le théâtre d’une manifestation pro-Palestine. Cet événement a vu l’implication notable de deux institutions académiques prestigieuses : La Sorbonne et Sciences Po. Toutefois, cette mobilisation n’a pas été sans conséquences, puisque les forces de l’ordre ont dû intervenir pour procéder à une évacuation.
Dans cet article, nous vous proposons de revenir sur ces événements marquants et leurs implications. Restez avec nous pour découvrir comment Paris est devenue le centre d’un débat international sur la question palestinienne.
Sciences Po occupé par le Comité Palestine en protestation contre la guerre à Gaza
Du mercredi au vendredi de la semaine dernière, Sciences Po a été le théâtre d’une occupation orchestrée par des groupes d’étudiants sous l’égide du Comité Palestine de Sciences Po. Cette action visait à dénoncer la guerre menée par Israël à Gaza, qualifiée de « génocide » par les manifestants.
Leur revendication principale était que l’établissement rompe tout lien avec les universités et entreprises jugées complices de ce qu’ils considèrent comme un génocide à Gaza. Ils ont également appelé à mettre fin à la répression des voix pro-palestiniennes sur le campus.
Manifestation à la Sorbonne et fermeture de l’université
Lundi dernier, une foule composée d’une trentaine de militants a investi les locaux de l’Université Paris-1-Panthéon-Sorbonne, érigeant des tentes à l’intérieur du bâtiment. En parallèle, environ 150 personnes se sont rassemblées devant l’établissement en signe de protestation.
Face à cette mobilisation, le rectorat a pris la décision de fermer l’université dans l’après-midi. Parmi les manifestants présents sur place, on notait la présence du député LFI Louis Boyard. Cette action fait suite aux occupations observées la semaine dernière à Sciences Po, menées par le Comité Palestine de Sciences Po.
Intervention policière et revendications du Comité Palestine
Les forces de l’ordre ont fait irruption en début d’après-midi pour déloger les manifestants. Cette intervention a perturbé le fonctionnement normal de l’université, entraînant la suspension des cours et des examens prévus ce jour-là.
Deux députés insoumis, Thomas Portes et Louis Boyard, étaient présents lors de la mobilisation, apportant leur soutien aux militants. Malgré l’évacuation, les protestataires ont continué à manifester dans la rue, réclamant notamment la fin du « massacre à Gaza » et de la répression des militants palestiniens.
Les protestataires ont exprimé leur indignation face à la situation à Gaza, appelant à l’arrêt du « génocide » et de la répression des militants palestiniens. Ils ont également critiqué les partenariats entre les universités françaises et israéliennes, soulignant le paradoxe avec le bombardement des établissements d’enseignement à Gaza.
Selon Lorelia Frejo, porte-parole étudiante, aucune discussion sur ce sujet n’a été engagée avec la direction de l’université. Ces revendications mettent en lumière une préoccupation croissante concernant l’implication des institutions académiques dans le conflit israélo-palestinien.